NOUVELLE CREATION

Alegria, Carmen Acte 5 (titre provisoire)
Une danseuse, son énergie, des mouvements organiques, une musique électronique originale et engagée incrustant des airs de l’opéra de Bizet. À travers la figure de « Carmen » symbole controversé de l’émancipation des femmes, Blanche Bonnaud détourne et multiplie les points de vue pour offrir au personnage une histoire d’Amour et de Désirs qui le transforme. Alegria Carmen Acte 5 est un glissement entre plusieurs réalités où la question philosophique du désir est la règle du jeu. Le plaisir absolu et charnel de la danse dans une bulle techno groovy qui contamine le public. Alegria est un mot espagnol qui signifie joie, allégresse, jubilation, extase. Dans une esthétique épurée et expérimentale, l’artiste imagine un cinquième acte, « l’arène des désirs » d’un mythe moderne dans lequel le désir est tabou, le désir est partout
Comment dynamiter le mythe moderne de Carmen ? Un cinquième acte, une renaissance est-elle envisageable ? Comment abordé Carmen aujourd’hui en 2023 à l’ère du mouvement Me Too, du mouvement Balance ton porc, des nouvelles technologies, des réseaux sociaux, des relations déshumanisées. Que doit-on apprendre de cette histoire de liberté, de désir, de mort qui nous fascine, nous captive et nous révolte à la fois?
Avoir l’impression de changer le monde en changeant l’histoire tragique de cette forte et fougueuse femme Carmen, l’opéra populaire le plus joué au monde, en offrant au personnage une seconde vie remplie d’allégresse, de désir de vivre et de liberté d’expression, de liberté d’aimer.
Par la danse et le jeu, s’inspirer du personnage de Carmen pour incarner ses archétypes, pour questionner la place du désir, du consentement, de la passion. Créer une partition chorégraphique pour donner corps à la parole des femmes à travers des témoignages, des extraits de texte littéraire, pour déployer la sensibilité, la vulnérabilité, la sensualité et la force à travers plusieurs facettes de Carmen, dévoilant des états d’être au monde contrastés.
L’objet de la réflexion est le désir de liberté, la liberté de désirer. Parlons du désir sur le fond et la forme. Désir de vie, désir qui donne le sentiment d’être vivant, qui pousse à agir, désir charnel, mémoire traumatique, vécu des femmes, le désir comme source de plénitude…c’est une histoire de combats, de résilience, de force de vie et de jouissance qui se dessine à travers cette proposition chorégraphique.
L’équipe Artistique sur ce projet :
Ecriture – conception – interprétation : Blanche Bonnaud
Regard chorégraphique et mise en scène : Céline Doubrovik et Sophie Falda
Création lumière : Maya Hamburger
Création sonore : en cour
Création Costume : Louise Yribarren
Administration : Nicolas Bouchet
Chargé de diffusion : Elena Carbonelli