Création 2027: Je ne suis pas une image (titre provisoire)

© Nadine Barbançon

Le projet de solo de danse
« Je ne suis pas une image »

Création 2027

De et avec Céline Doubrovik
Solo de danse 40 min
Première prévue en automne 2027
« La question d’être ou d’avoir un corps concerne et implique tous les humains,
et a des répercussions sur notre façon d’être au monde, seul·e, et ensemble. »

Note d’intention

>> L’étincelle de départ – Ce projet naît d’un choc, d’une prise de conscience : quelle place accordons-nous au corps dans cette société saturée de représentations ? Qu’est-ce qui fait qu’un corps est beau, laid, acceptable ?

Mon parcours dans les milieux du soin et du handicap m’a familiarisée avec des corps multiples, hors des standards, des corps que la société regarde parfois de travers. C’est là que s’ancre mon questionnement : dans quelle mesure ces diktats nous imprègnent-ils, aussi dans ces milieux du soin ?

Bien que mon parcours artistique me semble tellement éloigné de ces préoccupations esthétiques, je réalise aujourd’hui combien l’art lui-même est également influencé, rattrapé par ces pressions. Mon parcours de danseuse au corps rond, atypique, pose une question fondamentale : comment vivre mon art, libre des apparences ?

>> Être ou avoir un corps ? – Ce spectacle interroge : Comment donner au corps la place qui lui revient ? Laisser le corps exister sans le brider, le laisser respirer et parler par lui-même. Peut-on être ou doit-on avoir un corps ? Ou simplement peut on vivre un corps, habiter pleinement ces contours, en faisant fi des attentes, des étiquettes.

Si je « possède » un corps, alors il devient un objet distant, modelé, ajusté, pour répondre aux regards et aux attentes. Si je suis mon corps, pourtant, il m’est impossible d’échapper aux stigmates qu’il porte : grosse, différente, mal agencée, étrange… Que se passe-t-il si je décide “de vivre mon corps” ?

Démarche artistique // Ce solo comme un manifeste

Le corps est au centre des préoccupations artistiques de Céline Doubrovik. “Au fond pourquoi ai-je envie de faire ce spectacle ? Pour dépasser des peurs, des hontes partagées avec le public, et notamment sur le corps féminin.” Éprouver le vécu du corps, sa représentation multiple, ses laideurs esthétiques, ses complexes, sa beauté humaine, ses sensations, son vécu, son expressivité, et tenter de toucher à ce qui le dépasse : son âme, son onde, son aura.

Céline Doubrovik pense cette première pièce en solo comme un manifeste pour l’existence des corps tels qu’ils sont, se dégager des carcans de beauté. “La danse me permet de rechercher l’harmonie là où il y a trouble et chaos. Je tente de me délester du superficiel pour espérer atteindre ce vers quoi nous tendons tous : une existence affirmée et sereine.”

Le corps est au centre de ses préoccupations artistiques. « Au fond pourquoi ai-je envie de faire ce spectacle ? Pour dépasser des peurs des hontes partagées par le public, et notamment sur le corps féminin. » Éprouver le vécu du corps, sa représentation multiple, ses laideurs esthétiques, ses complexes, sa beauté humaine, ses sensations, son vécu, son expressivité, et tenter de toucher à ce qui le dépasse : son âme, son onde, son aura.

Calendrier prévisionnel des résidences de création du solo

2025

  • Du 24 au 27 novembre 2025
    Résidence de création à l’Auditorium de Seynod

2026

  • Du 12 au 16 janvier 2026
    Résidence de création à la Maison Pour Tous de Rancy à Lyon
  • Du 16 au 20 mars 2026
    Résidence de création au Studio du Dôme Théâtre d’Albertville
  • Du 7 au 10 avril 2026
    >> En recherche d’un lieu de résidence de création

    Besoin : une salle de répétition ou un plateau sans technicien
  • Du 4 au 7 mai 2026
    Résidence de création à l’Auditorium du CHS de Savoie à Bassens
  • Du 20 au 28 septembre 2026
    >> En recherche d’un lieu de résidence de création
    Besoin : une salle de répétition ou un plateau sans technicien
  • Du 5 au 9 octobre 2026
    >> En recherche d’un lieu de résidence de création
    Besoin : une salle de répétition ou un plateau sans technicien
  • Automne 2026 – Restitution « Étape de travail publique »
    Musée des Beaux-Arts de Chambéry

2027

  • 1 semaine en avril 2027 
    >> En recherche d’un lieu de résidence de création scénographie lumière et son
    Besoin : un plateau sans technicien
  • 1 semaine en juin 2027 
    >> En recherche d’un lieu de résidence de création scénographie lumière et son
    Besoin : un plateau sans technicien
  • 4 semaines entre septembre et octobre 2027 
    >> En recherche d’un lieu de résidence de création scénographie lumière et son
    Besoin : un plateau sans technicien
  • Automne 2027 – Première du solo « Je ne suis pas une image »
    >> Recherche d’un lieu d’accueil pour la Première

Prélude à « Je ne suis pas une image »
Rétrospective 2025

En 2025, Céline Doubrovik s’est entourée de 5 autres artistes pour une période d’inspiration autour du thème de l’image du corps. L’équipe a réalisé des résidences d’expérimentations (danse, vidéo, arts plastiques et ateliers d’écriture) et tournage danse-vidéo (Maison du Lac – Nances, Grand Collectif – Grenoble), 14 heures d’actions culturelles (Service hospitalisation complète adultes CHS – Savoie, Multiaccueil Ile aux enfants – Aix les Bains) et 5 jours de création qui ont abouti à une performance Danse-Vidéo qui a eu lieu à la Conciergerie de La Motte Servolex, à l’Espace Larith de Chambéry et au Grand Collectif de Grenoble.

Une démarche collective pour le Prélude

Inspirée par l’humain et sa psychologie, sa démarche est fortement imprégnée du collectif, comme processus, et comme sujet. “Œuvrer ensemble et grandir au contact des rencontres est une quête.” Lorsque Céline s’entoure de plusieurs interprètes, son processus artistique s’organise autour de la question du groupe.

Par la force et l’énergie décuplée ensemble,
pouvons nous nous détourner de l’individualisme et de la compétitivité,
sans omettre les individualités ?
Quelle unité possible ? Quelle place pour chacun ?

L’équipe du prélude // Résidences d’expérimentation – Actions culturelles – Performances

  • Danseuse : Bertille Lafarge, Stella Gaton, Blanche Bonnaud, Céline Doubrovik
  • Vidéaste-Danseuse : Victoria Donnet
  • Photographe : Nadine Barbançon
  • Technicienne : Marjolaine Vallet
  • Administrateur : Nicolas Bouchet
  • Direction artistique : Céline Doubrovik en lien avec les artistes
  • Chargée de diffusion : Cléa Lavot

Les résidences d’expérimentation ont permis d’approfondir la recherche en cours sur les liens entre écriture, vidéo et danse pour affiner des matières destinées autant à la création artistique qu’aux actions culturelles.

L’intention était claire : faire vivre aux participants,
adultes du CHS de Bassens et tout-petits du multi-accueil,
la traversée artistique expérimentée par les danseuses,
en leur ouvrant les mêmes chemins, les mêmes outils, les mêmes possibles sensibles.

  • Expérimentation des ateliers d’écriture pour nourrir les actions culturelles
  • Exploration ludique et sensible d’un jeu mêlant costumes et danse pour les actions culturelles
  • Création des contenus vidéo et des enregistrement de textes destinés à la performance
Vidéo créée lors des résidences d’expérimentation
© Victoria Donnet – Compagnie Corps Images

Découvrez le bilan du Prélude à "Je ne suis pas une image" ci-dessous

L’Adami gère et fait progresser les droits des artistes-interprètes en France et dans le monde.
Elle les soutient également financièrement pour leurs projets de création et de diffusion.
www.adami.fr